«Nous voulons être le premier partenaire de transport durable au Québec tout en décarbonisant la région. C'est l'engagement que l'on veut se donner», résume Pierre Deragon, président du Groupe Deragon.
Ce dernier laisse entendre que la mise sur pied du Centre de la mobilité électrique du Québec -- aussi connu sous le vocable Deragon Électrique -- n'est pas seulement une opportunité d'affaires, mais aussi un engagement social.
«Par nos actions dans la gestion des modes de transport, nous voulons contribuer à la sensibilisation et à la responsabilisation du milieu des affaires afin de devenir de meilleurs citoyens corporatifs», explique M. Deragon.
Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, indique que l'initiative du Groupe Derabon constitue un pas de plus vers une économie plus sobre en carbone.
«Aujourd'hui, à Cowansville, on a un autre exemple concret que l'ère des hydrocarbures tire à sa fin et que l'on entre de plein pied dans une ère où environnement et économie vont de pair. Deragon Électrique fait preuve de vision et prend une longueur d'avance dans un marché qui sera de plus en plus marquée par l'innovation et la décarbonisation», soutient-il.
Le député de Brome-Missisquoi et ministre de l'Agriculture, Pierre Paradis, applaudit l'initiative de Pierre Deragon qu'il décrit comme l'application locale (Brome-Missisquoi) d'une pensée globale (gouvernement du Québec).
«Pierre Deragon marche dans les pas de son père et poursuit ainsi une longue tradition familiale où l'esprit d'entrepreneurship se transmet de génération en génération», soutient le vice-doyen de l'Assemblée nationale.
M. Paradis prend soin de rappeler que le Québec joue les chefs de file dans l'électrification des transports et la mise en place d'une économie plus verte avec la création d'une bourse du carbone et l'octroi de subventions pour l'achat de véhicules électriques ou de bornes électriques.
Son collègue David Heurtel abonde dans le même sens…
«Le Québec et l'Ontario, dit-il, sont intimement liés avec la création d'un marché du carbone commun qui touche 50 % de l'économie canadienne et 60 % de la population du pays. Dans 50 ou 70 ans, on pourra dire avec fierté que nous étions là en première ligne du changement.»
Offre globale
L'implantation de Deragon Électrique n'a rien de la génération spontanée et est le résultat d'un long cheminement au cours duquel l'homme d'affaires cowansvillois a pris conscience du plaisir de conduire une voiture ou un vélo à assistance électrique à la fois silencieux, non polluant et sans odeur sans avoir à sacrifier la performance.
Deragon Électrique vise aussi bien monsieur et madame Tout le monde que le milieu des affaires avec sa nouvelle offre de produits et services.
«Nous entendons tout mettre en place pour assurer une utilisation facile d'un véhicule électrique. C'est notre ambition», signale M. Deragon.
Les consommateurs pourront non seulement acheter leur véhicule électrique ou hybride sur place, mais également en confier l'entretien à des mécaniciens hautement spécialisés.
«Les mécaniciens recevront une formation de base, puis un formation plus pointue offerte par chacun des fabricants», explique Daniel Portant, directeur principal des ventes au sein du Groupe Deragon.
Les représentants aux ventes de Deragon Électrique auront par ailleurs droit à quatre séances de formation de six heures en rafale à compter du 12 octobre prochain.
«Pour un mécanicien, l'entretien d'un véhicule électrique, c'est un peu abstrait. Ça n'a pourtant rien de compliqué, car il suffit de se concentrer sur les freins, les pneus, la suspension et l'alignement des roues», précise Yves Racette, enseignant à l'École des métiers de l'équipement motorisé de Montréal et responsable de la formation chez Deragon Électrique.
Pierre Deragon entend faire œuvre de sensibilisation auprès de sa clientèle d'affaires par le biais de sa Division Location qui gère plusieurs parcs automobiles corporatifs totalisant au-delà de 5 000 véhicules.
«La transition des voitures à essence vers les voitures électriques dans notre flotte de véhicules de location corporative devrait se faire graduellement, sur un horizon de cinq ans», estime M. Deragon.
